Droits du bénévole - Statut du bénévole
Le rapport du Conseil économique et social définissait en 1993 le bénévole comme celui qui s’engage librement pour mener à bien une action non salariée, non soumise à l’obligation de la loi, en dehors de son temps professionnel et familial. Le bénévolat est ainsi considéré comme un don de temps librement consenti et gratuit. Le « Petit Robert 2009 » lui attribue l’étymologie latine benevolus « bienveillant », de bene « bien », et volo « je veux ».
Le « bénévolat informel » (aide aux voisins, coup de main…) est à distinguer du « bénévolat formel » qui s’exerce au sein d’une structure organisée
Le bénévolat constitue une contribution volontaire en nature qui est, par principe, sans contrepartie.
à la différence d’un travail salarié, le bénévolat se caractérise par l’absence de tout lien de subordination juridique et de toute rémunération quelle que soit sa forme (espèces, avantages en nature…). Cette distinction avec le statut de salarié permet d’éviter une requalification par les URSSAF ou les services fiscaux, indépendamment du respect des droits reconnus aux salariés. La limite, purement jurisprudentielle, repose sur deux indices :
• Le bénévole ne perçoit pas de rémunération (en espèces ou en nature) mais peut être remboursé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ;
• Le bénévole ne fait pas l’objet d’instructions ou de sanctions ; sa participation à l’action au sein de l’association ne relève que de sa décision : il peut y mettre un terme sans procédure ni dédommagement. Cette liberté ne fait pas obstacle à ce qu’il s’engage librement à respecter les statuts de l’association : il peut signer une charte associative et s’astreindre à observer les règles de sécurité du domaine d’activité, le cas échéant.
Sources : https://www.associations.gouv.fr/IMG/pdf/guide_benevolat_2020.pdf